ATELIERS HEBDOMADAIRES

Première partie de l’année

                                   

• Découverte de l'outil théâtre

• Exercices collectifs, Exercices individuels, Improvisations cadrées

• Travail sur la prise de conscience de son corps dans l’espace avec les autres et individuellement – le corps comme outil-

• Travail de la prise de parole sur des textes non-théâtral

• Présentation de travail. Les parents assistent à un atelier et voient les enfants évoluer face aux indications. 

 

         Deuxième partie de l'année 

• Travail sur la mise en jeu

• Textes issus du répertoire contemporain théâtral pour la jeunesse

• Montage d’une séquence de scènes -travail sur la longueur-

• Spectacle à la Scène Watteau

Un Point sur la pédagogie ...

Prise de parole, Conscience de son corps, Respect de soi et de l'autre ...

Le théâtre est un art vivant, un art du vivant. La matière première de l'élève c'est LUI. Nous lui donnons les outils pour s'approprier cette matière. Inscrire son enfant dans la compagnie, ou s'inscrire soi-même, c'est faire le choix d'avancer dans la connaissance de soi. C'est un savant équilibre entre le théâtre et soi-même. Il n'y a pas UNE FACON de jouer, il y en a autant que nous sommes d'élèves. Comme il n'y a pas une façon d'être, il y en a autant que nous sommes sur un plateau. Etre au théâtre, c'est Etre à soi-même pour ensuite Etre avec les autres. 

Qu'est ce qu'on fait au théâtre ... ?

Grâce à des exercices adaptés et créés pour le groupe, pour l'élève, pour ses besoins scéniques personnels, l'enfant prend conscience que son corps lui permet de bouger, d'exprimer des états d'être, des émotions. Son corps est son premier outil. La prise de parole naîtra de son engagement corporel. La voix est un muscle, ainsi, on apprendra à la placer.

Pour familiariser l'enfant à l'outil théâtre, nous partons de lui. Aussi, nous affectionnons les thèmes chers à l'enfance. 

Le travail se fait à partir de l'enfant, l'outil vient à lui pour qu'il s'exprime par son moyen.

Le collectif prend une place très importante au début du travail : apprendre à considérer le groupe, à s'y adapter dans les exercices, apprendre à s'écouter. Autant de choses très précieuses aussi bien sur un plateau que dans sa propre vie à l'école, en collectivité. Le collectif permet à la fois de se sentir protégé du regard d'un tiers spectateur et de prendre petit à petit sa place individuelle sur un plateau. 

La parole prend petit à petit sa place, brève aux prémices, elle s'étend au fil des cours, des stages, elle prend l'empreinte de l'élève.

Quand la parole théâtrale prend sa place, nous étudions des textes issus du répertoire théâtral contemporain jeunesse.

Nous tenons à ce que l'enfant-élève trouve sa liberté dans le cadre du théâtre. Nous visons son autonomie scénique. Nous l'interrogeons sur son avis sur les scènes à jouer, les problématiques mises en lumière par les albums ou les images. L'outil théâtral doit lui permettre d'acquérir une autonomie de penser. Une autonomie de penser pour le plateau. Réfléchir à une mise en espace pour jouer son texte ... pour que le texte résonne encore plus. Réfléchir à ce que notre spectateur doit ressentir pendant cette scène. 

La bienveillance et l'écoute sont au coeur de notre travail. 

Nous défendons un spectacle vivant. Un spectacle qui s'ancre dans une vision du monde actuel. 

Les ateliers sont menés par la comédienne et metteur en scène Alexandra CARTET et Ly -Choun He Yik pour les ateliers MATERNELLE. 

Nous avons travaillé sur le catalogue des Parents de Claude Ponti en 2012-2013, sur les Haïkus de Paul Claudel, sur l'album EN VOITURE de Claude Ponti, sur des contes, sur des affiches de publicité ... nous nous sommes essayés à l'écriture instantanée. Elle nous a permis de nous mettre en jeu texte en mains ... Concernant les pièces Jeune Public, nous avons travaillé sur Sacré Silence de Philippe Dorin, Mange-Moi de Nathalie Papin, Deux jambes, deux pieds mon oeil de Monique Enckell, La tente de Claude Ponti ou encore Bonjour !, Le pays de rien de Nathalie Papin, 2084 de Philippe Dorin, J'ai Peur de David Lescot, Jojo au bord du monde de Stéphane
Jaubertie, Cent culottes et Sans papiers de Sylvain Levey, Maman Typhon de Dominique Paquet, A trop presser les nuages de Philippe Gauthier, Peanuts de Fausto Paravidino, Gretel et Hansel de Suzanne Lebeau, Alice et autres merveilles de Fabrice Melquiot, Pinocchio de Joël Pommerat, La tente de Claude Ponti, Lily and the polar bears de Jion Sheibani, Matilda de Roald Dahl, Le petit chaperon Uf de Grumberd, Le petit chaperon rouge de Joël Pommerat, Cendrillon du même auteur, Maman Typhon, Frigomonde de Karin Serres et tant d'autres...